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Thèmes cliquables : cuisine au four - légumes - poivrons - salade
© gourmetfood.com
Giada de Laurentiis est la petite-nièce de Dino de Laurentiis, célèbre producteur de cinéma italien né en 1919.
Vu sa date de naissance à elle, Giada est évidement beaucoup plus jeune et jolie que son grand-oncle. Elle vit aux Etats-Unis... et elle fait pas mal de cinéma elle aussi. Mais un cinéma d'un autre genre.
Giada aime la cuisine. Elle a suivi à Paris les cours de la fameuse école du Cordon bleu, et en a fait ses choux gras une fois revenue aux Etats-Unis. Je veux dire par là : émissions de télévision et livres de cuisine.
Dans quel style ? Mmmm... Disons que c'est une jolie tigresse, fine, déliée, maquillée et apprêtée, qui darde avec ardeur ses ongles affûtés vers des téléspectateurs hypnotisés (ou terrorisés, allez savoir).
Voilà pour le style.
... Mais c'est une tigresse qui utilise des ingrédients naturels pour faire une cuisine inspirée de ses origines italiennes : voilà pour ce qui m'intéresse aujourd'hui.
En fait, je vous l'avoue, au début elle me faisait peur. Sa félinité presque agressive me rebutait un peu.
Il faut dire que, si l'on se réfère au monde animal (tiens, limitons-nous donc à celui des chiens !), je suis à Giada à peu près ce que le terre-neuve est au whippet.
A peu près ceci, voyez... Une vraie présence corporelle d'un côté. Mais, je dois le reconnaître, un indéniable aérodynamisme de l'autre :
L'autre jour, je l'ai vue préparer un truc super. C'était diffusé par Cuisine TV (dès que j'aurai repéré le nom de l'émission, je vous le préciserai – NB. Merci Celyo pour l'info ! Il s'agit de : "L'Italie au jour le jour").
Si vous disposez d'une plaque de four, vous prenez : une carotte, une courgette, un poivron et un bel oignon.
Enfin, cela, c'était la recette de Giada.
Mais depuis, j'ai essayé d'autres versions, et je vous assure que vous pouvez en mettre plus. Ce qui vous permet de varier un peu les espèces et les couleurs (ici, courgette jaune et poivron violet-noir ont été ajoutés à la dotation initiale, sans compter la carotte surnuméraire : résultat parfait).
Le principe est simple : couper tous ces légumes en bâtonnets.
• Plus fins pour la carotte, l'oignon et le poivron, qui ont besoin de plus de temps pour cuire.
• Plus épais pour la courgette, qui cuit plus vite.
Ces bâtonnets sont longs, et c'est précisément l'objectif. Car c'est très exactement ce qui les rend si agréables à déguster !
D'où ces recommandations :
– Ne couper la carotte qu'en deux moitiés au maximum, quelle que soit sa longueur !
– Pareil pour la courgette.
– Les poivrons et les oignons seront laissés tels quels : émincés dans la longueur pour le poivron, dans la largeur pour l'oignon (cf. photos).
Mais alors attention, surtout ! Un point important : pour chaque légume, veillez à enlever les parties plus épaisses !
Poouuuh... oh oui je sais, moi aussi ça me fait mal, car il faut bien reconnaître que ce poivron a de fort belles fesses... et au nombre de quatre en plus !
(Sniff sniff...) Mais abominable paradoxe culinaire : si vous voulez vous régaler, il faut absolument lui couper les fesses.
Ci-dessus : vue du fessier recto-verso.
Ci-dessous : ablation de ces magnifiques fesses qui auraient gêné la cuisson, et adieu à elles.
Pareil pour la courgette. Là, c'est une ablation du coeur, encore pire, désolée :
A présent innocents (= sans fesses ni coeur), mes légumes sont prêts à être découpés.
Lorsqu'ils sont enfin réduits à l'état de bâtonnets, il faut les disposer sur une plaque de cuisson.
Les saler et les poivrer :
Y ajouter du thym "émietté".
Pour cela, on a le choix :
• soit on prend du thym de supermarché (en fait, à mon grand étonnement, c'est ce qui donnera le meilleur résultat gustatif)...
• ... soit on plante (ou on fait semblant, grâce aux pots déjà tout faits du Monoprix du coin) son propre thym et on le récolte pour l'occasion. C'est plus satisfaisant pour l'ego horticole, j'en conviens, mais malheureusement c'est plus fade. Très bien pour d'autres préparations, mais je dirais que ça ne convient pas idéalement pour celle d'aujourd'hui :
Thym de supermarché ou thym de chez soi : quoi qu'il en soit, ensuite la procédure est identique.
Il faut verser deux cuillerées à soupe d'huile d'olive sur les légumes :
Puis touiller tranquillement et généreusement l'ensemble, afin de bien répartir l'assaisonnement et l'huile :
Encore un point important : avant d'enfourner, uniformiser la couche de légumes sur la plaque.
C'est indispensable pour une cuisson régulière :
On enfourne à 180 °C.
Je vous préviens tout de suite, il faudra environ une heure de cuisson (mais sans aucune intervention durant la première demi-heure, si cela peut vous rassurer).
Au bout d'une demi-heure, on sort et on mélange :
Si cela accroche dans les coins, on remet une lichette d'huile et on remélange (on goûte aussi, et parfois cela amène à réassaisonner un peu l'ensemble) :
Ça fume, les vapeurs de cuisson sentent déjà très très bon...
On réétale bien les légumes et on renfourne :
Puis on les ressort un quart d'heure plus tard (on en est à trois quarts d'heure de cuisson au total) :
Ils commencent à être fripés, ils sentent divinement bon.
On attend encore dix minutes à un quart d'heure, en les surveillant et en les remélangeant au besoin, une fois ou deux (à ce stade, les légumes sont à demi déshydratés, ils risqueraient d'attacher ou de brûler).
Puis on les sort du four et on les verse dans un récipient :
Qu'en faire ?...
Un accompagnement certainement... mais un accompagnement de quoi ?
Mettons-les déjà dans un plat que j'adore :
Je sais !
Le temps de préparer et d'assaisonner une salade (une batavia toute fraîche, délicatement déchirée pour faire de petits filaments hyper agréables à se mettre dans le bec), les légumes ont tiédi.
J'en disperse deux cuillerées par-dessus et j'y ajoute des pignons, ma folie.
Je me demande si cela sera agréable à manger, mais en tout cas je trouve ça très joli et appétissant :
J'avais raison : c'était super bien assaisonné, absolument délicieux !
Ensuite j'ai voulu les goûter chauds, avec des nouilles.
Giada, elle, les a mélangés à des papillons ou un truc comme cela. Moi je ne veux pas que tout soit mélangé autant, mais surtout je veux essayer ces nouvelles pâtes que je viens de découvrir : les spaghetti torsadés de Panzani.
Cuits et versés dans un de mes plats favoris évoqués plus haut...
C'est super agréable. J'adore.
A savoir tout de même :
– Un paquet de spaghetti Barilla (500 g) coûte 1,03 €.
– Ce paquet de spaghetti torsadés (250 g seulement) coûte 1,05 €.
Donc ces pâtes sont géniales et très bonnes, mais si vous avez 10 enfants tous les soirs à table et que vous surveillez de près votre budget, au bout de quelque temps vous finirez par sentir l'écart de prix. Cela va du simple au double, tout bonnement.
Exquis, vraiment ! Très comblant et plein de goût.
Mmmm... Une goutte d'huile d'olive, sel et poivre juste moulus, et vous vous évanouirez de plaisir.
Les gosses mettront évidemment du fromage râpé, ces hérétiques.
Ci-dessus, une bouchée délicieuse : légumes grillés bien chauds sur des pâtes au joli relief...
... mais une version à ne pas oublier pour autant : ci-dessous, celle que je vous recommande décidément. Tièdes en salade. C'est somptueux, surtout si la salade est très assaisonnée.
A bientôt !
PS - Je n'ai pas pu maigrir encore, car j'ai goûté beaucoup de formules différentes de cette bonne recette. Du coup, cette peste de Giada est toujours un lévrier effilé, et moi un gros chien affable.
Tant pis, allez ! Votre gros terre-neuve vous embrasse et vous souhaite bon appétit. ;-)
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J'adore Giada, j'adore Cuisine TV et ta recette est géniale. Je ne savais pas qu'il existait un livre de cuisine à son nom. Pour ce qui est de son emission le titre est L'Italie au jour le jour sur cuisineTv et dès que je peux je regarde. Tes photos étape par étape sont aussi très réussi. Bravo !