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Thèmes cliquables : marquise - Anne-Laure - chocolat - terrine - dessert - sans sucre
Les desserts ce n'est pas (ou plus) vraiment ma passion. Alors quand j'en croise un qui sort du lot, impossible de me taire ! Merci Anne-Laure...
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Petite histoire de cette découverte : assez (ir)régulièrement, on se réunit avec des personnes que j'aime et qui adorent la cuisine. Notre "Grand Jury minceur" (pouf !... appellation totalement ridicule, je sais, mais un nom ronflant m'a semblé être le premier pas vers le succès) a pour vocation la mise en commun de nos meilleurs "trucs minceur" pour très très gourmandes qui n'aiment pas les régimes. Anne-Laure est membre de ce jury éminent, dont j'aurai l'occasion de citer les autres membres pour d'autres recettes ou procédés inoubliables.
Notre première réunion, il y a environ deux ans, fut essentiellement passée à rigoler. Mais pour l'aspect gastronomique, mes consoeurs ont vite remis les pendules à l'heure : ce que je leur proposais était peut-être peu calorique, elles en convenaient et m'en remerciaient, mais elles auraient nettement préféré que ça ait bon goût ! (j'avais notamment essayé un cocktail "crémant + perrier + citron" dont l'acidité et le côté "light" n'ont pas convaincu, et un tarama mélangé à du blanc d'oeuf haché qui a été particulièrement hué, lol).
Du coup, lors de notre dernier dîner, il y a une quinzaine de jours, c'était apéro + moules-frites (mmmm...) et pour finir... la fameuse marquise au chocolat préparée et apportée par Anne-Laure (mmmmm !).
Anne-Laure adore le chocolat et elle sait s'en occuper, croyez-moi. La particularité de cette marquise est sa composition : elle ne contient pas de sucre !!!! Pas un gramme. Ca paraît incroyable qu'une marquise au chocolat sans sucre puisse avoir un goût convenable, n'est-ce pas ? De fait, j'étais sceptique avant la première bouchée. Eh bien, une minute après, j'étais au septième ciel. Je dis une minute car c'est à peu près le temps que dure l'explosion de saveur d'une seule et unique bouchée de ce dessert exceptionnel. L'unanimité de nos réactions a été comique : cinq paires d'yeux roulant d'extase dans le recueillement, puis surenchère d'acclamations de joie.
J'ai demandé à ma fille de goûter. Sa seule référence est le Nutella : c'est le seul produit auquel elle mette une note de 20/20. Elle évalue tout dessert, toute petite douceur par rapport au plaisir absolu que lui donne le Nutella. Son jugement m'a semblé intéressant pour cette raison : je me demandais si un palais moins "mature" que les nôtres apprécierait également cette saveur extrêmement riche et complexe. Sa réponse fut "miam ! ah oui, oui, oui !"
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On attaque la recette ? (cf. photo)
Ce sera vite vu : ça se fait en 5 minutes et ça se met au frigo !
Pas de cuisson mais prévoir un refroidissement de quelques heures.
Composition simplissime :
• 180 g de chocolat à 70 % de cacao (pas du 55 % : c'est 70 % ou rien !)
• 30 g de beurre
• 4 oeufs
Les proportions peuvent être multipliées à l'infini, mais si vous les réduisez (ce matin, j'ai divisé par deux), le mélange au fouet n'est vraiment pas évident ! J'ai dû finir à la fourchette car le fouet emprisonnait la masse.
Exécution :
• Faire fondre le chocolat (micro-ondes testé ce matin : résultat génial... alors que j'étais là aussi très sceptique),
• ajouter le beurre frais en petits morceaux, puis les jaunes d'oeuf un par un en battant énergiquement.
• Monter les blancs en neige et les incorporer en deux ou trois fois.
• Puis verser le mélange dans une terrine ou dans des ramequins (ou pourquoi pas dans des verres ou pots minuscules pour accompagner le café, servis avec une mini-cuiller). Couvrir d'un film pour bien protéger le parfum.
—> Tout ça au frigo et voilà, c'est déjà fini !
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Ce qui est génial avec cette recette : le goût incroyable, ça je l'ai déjà dit, mais aussi... la légèreté. En fin de repas, c'est parfait — contrairement, selon moi, à la plupart des desserts, que je trouve largement en trop après un bon plat.
Et puis, c'est raffiné et ça se fait si vite !
Faire bien attention à : battre énergiquement le chocolat-beurre-jaunes avec deux CS de blancs en neige jusqu'à parfaite homogénéité, avant d'incorporer plus délicatement le reste des blancs (sinon cela fait des inégalités de consistance une fois qu'on a incorporé les blancs, ou même des grumeaux difficiles à lisser ensuite au fouet, sous peine de massacrer totalement la légèreté qu'apportent les blancs en neige).
Oh là là arrêtez tout, il y a un gros bug : je viens de goûter celle que j'ai mise en photo. Et vraie question ! J'ai eu un doute ce matin déjà, en la faisant (le mélange était très épais), mais je me pose aussi des questions en la goûtant. Fallait-il vraiment mettre les jaunes d'oeuf ??? Je trouve le goût de la mienne nettement moins prononcé qu'avec celle d'Anne-Laure (qui était beaucoup moins compacte aussi et ressemblait davantage à une mousse).
Bon, là, il va falloir que je consulte la spécialiste.
Aïe aïe aïe !... Anne-Laure, heeeeelp me, please !
Allez, ne faisons pas dans la dentelle : celle d'Anne-Laure méritait 20/20 (la mienne, je lui mets 12/20 pour l'instant).
ATTENTION CONFIRMATION : c'est vraiment pas ça !!! Je refais donc un test sans jaune et même encore un autre pour Noël (ce qui est d'ailleurs encore plus light) parce là j'ai un gros pâté hyper compact, ça m'étonnerait que ça plaise... ;-)))
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Hum ! ça a l'air bon !
Dommage une belle recette comme cela avec la photo cela aurait fait un bel effet sur mon web ;-)
A++