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Pardon pour la qualité de la photo, je l'ai prise avec mon portable et la voiture roulait. Mais je n'étais pas au volant, of course. C'est interdit.

Noël, dans notre merveilleuse société globalisée, c'est : la fête, le sapin, les proches, la déco, les cadeaux, et la tête et la panse bien remplies de recettes de foie gras, coquilles St-Jacques, chapons et bûches.

C'est aussi le moment de la chaleur humaine... enfin, pour ceux qui ont la chance de ne pas ployer sous les contraintes familiales, matérielles et organisationnelles. Et ceux qui ont la chance d'avoir des projets, un entourage, une aisance à faire les choses.

Mais, pour au moins la moitié des gens, Noël n'est pas gai, Noël avive ce douloureux sentiment de ne pas en être.

Avec souvent, colère ou tristesse.

À force d'observation, je sais que la colère me dit que je ne maîtrise pas la situation.

Quant à la tristesse, elle me montre soit que j'ai vécu un coup dur et que je dois me laisser le temps de m'en remettre, soit que je ne suis pas dans mon axe, que je ne vis pas le Noël que je voudrais, que je n'ai pas encore trouvé ma voie pour vivre cette fête, cette fête de Noël que je vis, malgré tout ce qu'on peut me dire, comme une fête "obligée" – et on dira ce qu'on voudra, la fête sur commande, c'est dur.

Voici un exemple de ce qui peut n'être qu'un code social ou, au contraire, un espace de chaleur, tout dépend de ce que l'on ressent à l'instant T :




Dans toute vie normale, un être humain rencontre (et DOIT rencontrer, sinon il reste idiot !) des Noëls particulièrement pénibles, où il se sent complètement excentré de l'axe de la fête.

Il y a des moments où l'on peut se sentir au fond du trou, avec zéro lumière au bout du tunnel. Passer Noël dans ces conditions, ça demande du courage.
Si vous êtes dans cette situation, sachez que je vous comprends et que je partage ce moment pénible avec vous.
Mais il est important de se rappeler qu'une année, ce n'est pas toute la vie, c'est juste une année. Un temps T. Les années se suivent et ne se ressemblent pas.

Si vous vous sentez "moyen-moyen" pour ce Noël-ci, je vous souhaite affectueusement de trouver – si ce n'est pour ce Noël, ce sera pour un Noël suivant !.– votre vrai Noël, avec votre manière, votre façon de faire à vous : celui où vous vous sentez bien.

S'il faut pour cela tuer quelques personnes ou quelques mauvaises habitudes, ma foi, ça s'envisage. :-)

À bientôt ! Et mes amitiés.


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