Thème cliquable : Blog Appétit - vins
Récemment (le 8.mars dernier pour être précise), j'ai participé à un jeu collectif qui m'a énormément amusée.: un événement pour les blogs culinaires francophones, la première édition du Blog Appétit.
Je le rappelle pour les nouveaux venus.: c'est un jeu créé par une équipe de blogueurs particulièrement gourmands, qui aura lieu toutes les six semaines et qui consiste à proposer à tous les blogueurs culinaires francophones de créer une recette à partir de deux ingrédients définis.
Les ingrédients de la première édition étaient les poireaux et les coquilles St-Jacques.
J'ai donc fait divers petits essais et divers petits ratages pour arriver à cette recette.: un millefeuille de coquilles Saint-Jacques, poireaux à la vapeur et rouille.
Et aujourd'hui, j'ai eu le plaisir de découvrir sur le site de Blog Appétit que chaque recette proposée avait été assortie d'un conseil vin !
Patrick Chazallet vous propose un vin pour accompagner chaque recette publiée lors de cette première édition du Blog Appétit (ce qui vous donne une trentaine d'accords possibles, tout de même.!)
Pour mon millefeuille aux poireaux et à la rouille, il a suggéré un "Coteaux d'Aix blanc 2000 Tuilière Vieille".
Et pourquoi m'a-t-il privée de Bourgogne, à votre avis.? Pour me faire pleurnicher.? J'ai farfouillé pour en savoir plus sur le "Coteaux d'Aix blanc 2000 Tuilière Vieille", et j'ai trouvé une description de ses caractéristiques… sur un site italien consacré au vin. Je n'ai pas tout compris mais j'en retiens que les Italiens l'apprécient.!
Voici ce qu'ils en disent.:
Coteaux d'Aix en Provence Tuiliere Vieille Blanc 2000 - Domaine Milan
Vino a base di Grenache blanc e Rolle, si presenta di un bel giallo paglierino carico, con lievi riflessi dorati. In bocca e al naso grande frutto purtroppo appesantito dalla consistente, sia pur elegante, nota vanigliata dei piccoli legni. Vino di grande tecnica, grande persistenza gustativa e grande morbidezza, nonchè buona acidità. La piacevolezza è in parte limitata dai sentori "stancanti" del legno.
Ma conclusion.: à vue de nez, le châtiment que m'inflige Patrick paraît plutôt doux… qu'est-ce que vous en dites.?… ;-)
Je m'interroge juste sur la note vanillée, je ne sais pas si j'aime. En fait ça dépend complètement du reste, alors voilà.: ma curiosité est en émoi. Si j'arrive à en trouver une bouteille, j'essaie et je vous dirai le résultat.
L'enseignement majeur de cette aventure, et du conseil de Patrick, concerne l'intérêt qu'il y a à assortir le vin à la recette. Pour moi jusqu'à présent, du moment qu'on a un plat qu'on aime et un vin qu'on aime, la vie est belle.!
Les assortir.? Pfff, la belle affaire.! Et pourquoi pas assortir son rouge à lèvres de janvier à ses bottes à poils ? la couleur de sa voiture à celle de sa brosse à dents ?
Ces choses ne me paraissaient pas devoir être plus assorties que ça, voilà tout.: non pas que je trouvais ça compliqué, mais plutôt pas indispensable… (Patrick doit lire ça avec une grimace, je pense, au minimum).
À ma décharge, il se trouve que je bois peu à table.: soit je bois, soit je mange. C'est l'un ou l'autre. J'aime boire avant le repas, sans spécialement avoir le besoin de manger quoi que ce soit. Quand je mange, je me concentre sur ce plaisir, j'avoue qu'aucun autre ne m'est nécessaire. Mais ensuite, à la place du dessert, j'apprécie à nouveau le vin.
Sur les crustacés, les taramas, les foies gras et les fromages : halte.!
Car pour ces nourritures — et uniquement pour celles-là —, il y a exception.
Le vin me devient alors extrêmement agréable, et je dirais même capital. Avec une langoustine, avec du foie gras, avec un Saint-Marcellin ou un bleu d'Auvergne, qu'il puisse y avoir un accord à rechercher avec le vin dans un bouquet explosif (mais pas final s'il vous plaît !), je n'ai aucun doute là-dessus.
En fait, et là c'est un message à Patrick : en ce moment, je n'arrête pas de me demander ce que tu dirais de mes "accords" mets et vins, surtout depuis que j'ai lu quelques-unes de tes critiques (sur ton site) qui m'ont vraiment fait rire tellement certaines sont sans détour.
J'y ai lu beaucoup d'avis dûment mitigés et argumentés :
• Pas suffisamment vineux à mon goût, il remplit néanmoins parfaitement son rôle d'apéritif.
• Le Cornas d'une toute petite année est déséquilibré sur l'alcool qui le durcit. Néanmoins on perçoit sur un second plan des fruits avec beaucoup de fraîcheur.
Mmmm… certains autres un peu moins indulgents… :
• Elle domine outrageusement le champagne qui disparaît complètement dans un accord inexistant.
• Le St Emilion est complètement éteint, il n'y a plus de vin derrière le caramel d'épices, disparu, inexistant.
… et encore pire :
• L'accord avec le vin est catastrophique augmentant l'impression de sa vieillesse et « offrant » en rétro olfaction la moins noble des saveurs poissonnières.
J'ai adoré. En fait, j'adore cette discipline que je méconnaissais largement. Mais je t'avoue que depuis que je t'ai lu, je suis en état de questionnement permanent. Je n'arrive pas à me faire une idée de mon propre niveau d'aptitude, et cette question m'intrigue de plus en plus. J'y pense à chaque fois, je ne me suis jamais autant posé la question.! :-)
et oui, les acoords mets vins c'est très important, il faut pas rire avec ça et en plus qaund on se trompe ça permet d'ouvrir une autre bouteille ;-))! Comme ça si on réussit pas l'accord parfait du premier coup, on ne pochtronne en toute bonne conscience!!!
Un petit truc, boire une gorgée de vin avant de manger et une après avoir mangé pour bien voir ce que chacun apporte à l'autre, parfois on a l'impression de ne pas boire le même vin. C' est très intéressant.